Article de novembre 2008

Publié le par Henri

Mauvaise nouvelle confirmée. Lors du Conseil Municipal du 22 octobre 2008, la majorité de Christophe Thomas et d’Henri Granier a approuvé le nouvel « impôt d’agglomération » que nous allons tous devoir payer  à partir de l’année prochaine et pour longtemps.

. Le Maire et son Vice-Président avaient bien appris la leçon dictée par M. Couderc « Comment vendre avec raison ce nouvel impôt d’agglomération ».

Notre groupe, fidèle à ses engagements s’est positionné contre. M. Le Maire a refusé que chacun exprime son opinion lors d’un vote à main levée. Il aurait été normal que les servianais sachent comment se positionnait chaque conseiller.

L’argent public doit être géré en bon père de famille. Nous pensons qu’en période de récession économique avec des lendemains incertains, il n’est pas raisonnable de nous faire payer pour des projets pouvant être différés avec une meilleure gestion et sans créer d’impôt.

L’addition va être  insupportable pour beaucoup, et viendra alourdir la barque déjà prête à couler.

MM. Granier, Thomas et Santa, nos représentants au conseil communautaire, ont voté pour l’impôt.

 

Le Conseil communautaire est l’instance où se décident toutes les orientations de notre agglomération. Ses représentants sont désignés par le Conseil Municipal et non par le suffrage universel de l’ensemble des électeurs. Une grande lacune. La création de cet impôt résulte d’une succession de choix non prioritaires, votés nous le soulignons à l’unanimité par les représentants de l’ancienne municipalité, qui ne devaient pas savoir que les conséquences de leurs choix amèneraient à l’impôt.

 

Le résultat du conseil communautaire composé de 49 membres des communes de l’agglomération est de 37 voix pour l’impôt (dont les 3 représentants de Servian, MM. Thomas, Granier et Santa) et 14 voix contre, les représentants des communes de Corneilhan, Espondeilhan, Sérignan, Villeneuve-les-Béziers et Valras.

Ces communes avaient proposé d’autres solutions qui ont été, sans être véritablement étudiées, toutes abandonnées.

Nous faisons donc partie des 11 agglomérations françaises à payer un impôt spécifique. Aucune autre agglomération héraultaise n’a fait ce choix, et pourtant elles réalisent également des projets importants.

Publié dans article journal

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